mardi 2 décembre 2014

Formazione professionale

L'organizzazione della formazione professionale è un incubo sia in Italia che in Francia. In questi due sistemi scolastici la formazione professionale è prevalentemente scolastica. In Italia si svolge negli ITS e in Francia nei licei professionali. In entrambi i casi , in genere, si tratta di buone formazioni, di un eccellente livello. La parte dedicata alla formazione professionale  vera e propria è pero`talora alquanto ridotta.
In entrambi i sistemi scolastici il problema finora irrisolto è quello dell'apprendistato, ossia della formazione professionale svolta parte in azienda e parte a scuola. La percentuale di minori apprendisti come li ha definiti Livio Pesce è molto bassa e peggio ancora, laddove si è riusciti a istituire forme elementari di apprendistato non esistono possibilità di carriera. L'apprendistato è una scelta negativa, per chi non ha più nessuna volontà di formarsi a scuola.

Mi piace ricordare che in Germania un buon quarto degli studenti che conseguono la maturità non va all'università ma inizia un apprendistato professionale e che in Svizzera ci sono professioni alle quali si accede solo con l'apprendistato, che in certe professioni esiste perfino una lista d'attesa per iniziare l'apprendistato e che un apprendista puo`, se lo vuole, conseguire la maturità e andare all'università. Inoltre, molti posti di dirigenti aziendali, bancari, politici sono occupati da ex-apprendisti. In altri termini, dalla gavetta dell'apprendistato si può giungere ai vertici della società.

Nel sito francese  l'Expresso del 2 dicembre è stato pubblicato un articolo sull'uguaglinaza tra apprendistato e licei professionali  che si può consultare cliccando sul seguente link: http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/12/02122014Article635531021402172320.aspx
L'articolo è in francese e riprende alcune dichiarazioni di Henriette Zoughébi che non è l'ultima venuta perché è vice-presidente del consiglio regionale dell'Ile de France , ossia della regione di Parigi dove è responsabile dei licei. Zoughébi dichiara apertamente che il baratro tra apprendistato e licei professionali è inaccettabile, il che vuol dire che si devono cambiare da un lato i licei professionali e dall'altro sviluppare l'apprendistato. Si riporta qua sotto in francese l'articolo dell'Expresso:

Introduzione:

Les jeunes des milieux populaires méritent mieux que la perspective d’échapper au chômage. Le lycée professionnel a des avantages à faire jouer. En plein Salon de l’Education, Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des lycées, rappelle quelques idées fortes qui dérangent le prêt à penser du moment. A commencer par un traitement égalitaire entre lycéen pro et apprenti…

L'articolo:

« A l’étranger on nous envie l’enseignement professionnel ». Venue assister à la remise des prix  du concours « Filme ton job », organisé pour les apprentis par la région Ile-de-France, Henriette Zoughébi réagit aux slogans du moment. « Aujourd’hui en CFA académique de Créteil on compte 6% de décrocheurs contre 30% dans le privé. L’encadrement des élèves les plus fragiles et un point exceptionnel de notre enseignement professionnel », estime-t-elle. « Il faut veiller sur le lycée professionnel comme sur la prunelle de nos yeux ».

L’opposition entre lycée professionnel et apprentissage ? Un vrai sujet !, estime H Zoughebi. « L’objectif c’est de conduire le jeune le plus loin possible. Le lycée professionnel permet de donner une formation générale en même temps qu’une formation professionnelle. Il donne la possibilité au jeune d’acquérir les bases qui lui manquent pour se former tout au long de la vie. Il est irremplaçable ». Pour elle l’objectif affiché dans le Salon, « Faciliter l’entrée dans l’emploi » est très insuffisant. « L’objectif c’est d’aller le plus loin possible dans le travail et dans la vie. Il faut donner du sens au lycée professionnel et le valoriser mieux qu’on ne le fait aujourd’hui. Les jeuens ont  plus d’ambition que cela. Il ne faut pas les rabaisser ».

Pour faire avancer cette idée, Henriette Zoughébi a des exigences. « Je rêve qu’on puisse avoir en lycée professionnels des micro lycées qui permettent de raccrocher des jeunes en respectant leur ambition. Il ne fait pas faire « petits bras » avec ces jeunes ». 

Seconde exigence. « Un jeune en apprentissage a une rémunération. Pas un lycéen professionnel. Pour les jeunes des milieux populaires c’est un vrai sujet. Si on veut éviter la rupture en égalité entre élèves il faut s’emparer de ce sujet. Il faut que les jeunes puissent choisir la voie professionnelle sous statut scolaire ou en apprentissage et non être contraints par une question de moyens ». Le chemin de l’égalité entre lycée professionnel et apprentissage passe par un nouvel effort de l’Etat en faveur des jeunes les plus démunis. Nul doute que Henriette Zoughebi aille plaider au ministère la cause de l’égalité réelle.

François Jarraud

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